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Symptômes persistants après le COVID

May 30, 2023

Nature Communications volume 14, Numéro d'article : 5139 (2023) Citer cet article

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Parmi les inconnues dans le décodage de la pathogenèse des symptômes persistants du SRAS-CoV-2 dans le Long Covid, il y a le rôle contributif d’une immunité anormale au cours d’une infection aiguë. Il a été proposé que le Long Covid soit la conséquence d’une réponse immunitaire initiale excessive ou inadéquate. Ici, nous analysons l’immunité humorale et cellulaire du SRAS-CoV-2 chez 86 travailleurs de la santé présentant une infection légère ou asymptomatique par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire au cours de la première vague. Les questionnaires sur les symptômes permettent de stratifier ceux qui présentent des symptômes persistants et ceux qui n'en ont pas, à des fins de comparaison. Au cours de la période allant jusqu'à 18 semaines après l'infection, nous n'observons aucune différence dans les réponses des anticorps au pic RBD ou aux nucléoprotéines, à la neutralisation du virus ou aux réponses des lymphocytes T. En outre, il n’y a aucune différence dans le profil de diminution des anticorps. L’analyse à 1 an, après deux doses de vaccin, comparant ceux présentant des symptômes persistants à ceux qui n’en présentent pas, montre à nouveau une immunité similaire contre le SRAS-CoV-2. Ainsi, il est peu probable que les différences quantitatives dans ces paramètres mesurés de l’immunité adaptative du SRAS-CoV-2 à la suite d’une infection aiguë légère ou asymptomatique aient contribué à la causalité du Long Covid. ClinicalTrials.gov (NCT04318314).

Il existe un problème persistant important posé par la charge de morbidité mondiale croissante des personnes souffrant de symptômes persistants après une infection aiguë par le SRAS-CoV-2. Long Covid décrit la persistance des symptômes plus de 4 semaines après une infection aiguë, avec environ un cinquième des cas comprenant ceux désormais symptomatiques au-delà de 2 ans1. Un certain nombre d'études récentes ont cherché à clarifier l'éventail des symptômes, les combinaisons dans lesquelles ils surviennent et leur progression à travers ce qui est souvent une évolution temporelle récurrente et rémittente2,3,4. Des études identifient plus de 200 symptômes associés, mais avec un ensemble de diagnostics de base englobant la fatigue/l'épuisement, la douleur, le malaise post-effort, les fonctions cardiovasculaires, respiratoires, neurologiques et cognitives.

Même documenter le fardeau de la maladie Long Covid peut être difficile étant donné que de nombreux patients n’ont pas eu accès à des tests pour confirmer l’infection aiguë par le SRAS-CoV-2 et qu’il n’existe pas de tests de diagnostic ou de critères cliniques convenus pour définir la maladie persistante. La plupart estiment désormais que le Long Covid résulte d’environ 10 % de toutes les infections, bien que l’incidence puisse être quelque peu inférieure dans une période d’infections largement révolutionnaires par les sous-variantes d’Omicron dans les populations vaccinées5. Le Royaume-Uni, qui collecte des données démographiques relativement granulaires par l’intermédiaire de l’Office for National Statistics (ONS), estime à plus de 2 millions le nombre de cas de Long Covid rien qu’au Royaume-Uni, les données du US Census Bureau estimant là-bas plus de 16 millions de cas1,6. Il existe de nombreuses hypothèses quant à l’immunopathogenèse du Long Covid7. Dans le cadre d’un programme de recherche médicale fortement motivé par les initiatives des patients eux-mêmes8, l’un des domaines d’intérêt a été l’hypothèse selon laquelle la maladie aurait pu être déclenchée par des anomalies dans la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 au cours d’une infection aiguë. Il a été proposé de diverses manières soit que les personnes souffrant de Long Covid ont la particularité d’avoir une immunité adaptative particulièrement faible contre le virus, soit que les symptômes persistants pourraient être liés à une réponse antivirale excessivement élevée et incontrôlée. L'hypothèse d'une « réponse antivirale élevée » est potentiellement compatible avec une hypothèse connexe de l'étiologie du Long Covid, à savoir qu'il existe un réservoir chronique d'antigène persistant du SRAS-CoV-2, par exemple dans l'intestin9,10. Plusieurs études ont examiné les phénotypes des sous-ensembles de lymphocytes T et l'immunité des lymphocytes T contre le SRAS-CoV-2 en comparant des individus avec ou sans Long Covid, trouvant un certain nombre de différences potentielles bien que, pour l'instant, il n'y ait pas de consensus11,12,13,14,15,16. ,17,18. Certains trouvent des preuves d’une immunité adaptative renforcée contre le SRAS-CoV-2 chez les personnes évoluant vers Long Covid : par exemple, parmi les cas pulmonaires de Long Covid en cours, des réponses CD4 et CD8 considérablement accrues ont été trouvées12, tandis qu’une autre étude a montré une réponse plus soutenue des lymphocytes T et des Ab. , bien que dans une cohorte plus sévère, dont beaucoup avaient été hospitalisés13. Des titres accrus d’anticorps de convalescence ont été signalés par certains comme marqueur du Long Covid. D’autres études de cohorte n’ont trouvé aucune différence entre les groupes en matière d’immunité contre le SRAS-CoV-215, ou bien des réponses réduites ou en déclin rapide ont été trouvées dans le cas du Long Covid16,17,18.

18 y) were invited to participate via local advertisement (see https://covid-consortium.com). A cohort (n = 400) was initially recruited from St Bartholomew’s Hospital, London in the week of 23rd–31st March 2020. Recruitment was then extended (27th April-7th May 2020) to include 331 additional participants from: St Bartholomew’s Hospital (n = 101), NHS Nightingale Hospital (n = 10), and Royal Free Hospital, London (n = 220) making 731 HCW in total (Supplementary Fig. 3)./p> 1.1 were considered positive for the Euroimmun SARS-CoV-2 ELISA and >1 was considered positive for the Roche Elecsys anti-SARS-CoV-2 ECLIA. A total of 157 (21.5%) HCW had laboratory confirmed SARS-CoV-2 infection of whom 49 (31%) were asymptomatic. Infections were asymptomatic or mild. The HCW cohort is, therefore, a working age, longitudinal community rather than hospitalized COVID-19 cohort with approximately synchronous infection during the first wave that peaked on or around March 23rd, 2020./p>80% of cells showed cytopathic effect (CPE)./p>100 SFU/106 PBMC or if positive control wells were negative. Results were plotted using Prism v8.0 for Mac OS (GraphPad)./p>